En un monologue testamentaire, Roland Dubillard livre tout ce qui protège l’être secret, dérobé, invisible à la merci des courants d’air d’une scène de théâtre. Au-delà de la rampe pour Madame, tout est imaginaire… L’écriture sonore est tissée dans les mots de l’auteur. La musique est comme une nuit glissant à la surface d’un lac, un songe dont la sensualité dépasse le réel tandis que les voix apportent une hybridation radiophonique ouvrant l’espace poétique de la maison et du jardin de Madame.