Pour son Catalogue d’oiseaux, le compositeur Olivier Messiaen a patiemment écouté les chants entendus dans les campagnes françaises. Il les a retranscrits dans une partition pour piano, où il fait aussi entendre les paysages, le temps qu’il fait et les animaux voisins.
La chorégraphe Claudia Castellucci s’est plongée dans ces chants par nature libres et imprévisibles, qui ne répondent à aucune structure et aucun rythme, à aucune hiérarchie, ancrés dans un pur présent. Dans sa Fisica dell’aspra comunione – Physique de l’âpre communion, elle transforme ces principes en chorégraphie, où cinq danseuses et danseurs vêtus de noir comme des corneilles et un pianiste réalisent une fusion parfaite entre son et mouvement.