La fête du Travail est largement célébrée à travers le monde. En France, comme dans le reste de l’Europe, ce jour est commémoré le 1er mai et est traditionnellement marqué par des manifestations syndicales.
Bien que la France soit aujourd’hui au premier rang des mouvements sociaux organisés ce jour, notre pays n’a pas été le précurseur de cette tradition. Les prémisses de cette fête du Travail nous viennent d’Outre-Atlantique, aux États-Unis, dans la ville de Chicago. C’est là, en 1886, qu’une grève générale éclate. Suivie par 400 000 salariés, elle paralyse le pays pendant 4 jours et cause la mort de 10 manifestants. Cette grève laissera des traces douloureuses, mais les grévistes seront toutefois entendus dans leurs revendications. A Fourmies, cité ouvrière en raison des nombreuses usine de textile, le 1er mai 1891 s’y annonce comme un jour de mobilisation ouvrière importante. Après un mouvement de foule, l’armée tire sans sommation sur les manifestants, faisant dix morts, dont huit âgés de moins de 21 ans.
Ce n’est qu’en 1948, bien après ce jour sanglant à Fourmies et le Front Populaire de 1936, que le 1er mai est devenu un jour férié chômé et payé dans notre pays. Il est journée revendicative pour le monde syndical.
Le 1er mai voient apparaître dans les rues une fleur, le muguet qui est désormais associée à la fête du travail bien qu’il n’ait aucun lien historique entre les deux.
-Les médaillés du travail recevront leur diplôme décernés par la Municipalité lors d’une cérémonie organisée le vendredi 26 avril, à 18 h 30, au salon d’honneur de l’Hôtel de ville, place du docteur Guersant.
-La CGT organise une manifestation et un moment convivial à la Maison des syndicat. Rendez-vous, le mercredi 1er mai, à 9 h 45 au rond-point du square Leclerc.